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avait pas moins le mot, et se prêtait de bonne grâce aux curiosités des doigts investigateurs, dont les mille chatteries la faisaient roucouler.

— Hein, que tu aimes ? lui susurrait Colette en lui chatouillant alternativement l’anus et le petit abricot rosé que je voyais bâiller au bas des fesses, dans l’échancrure du pantalon de lingerie.

— Eh ! je ne déteste pas ! fit l’enfant toute rouge soudain.

Excitée par son jeu, Colette la déculotta jusqu’aux jarrets, puis se mit à claquer avec un emportement passionné les deux belles fesses couleur d’aurore, que lui cambrait la posture de Nadège.

Sous l’allègre vivacité de la fessée, le charmant derrière se tortillait en une mimique de la croupe et une gesticulation des jambes d’un effet bandatif dans l’indécence du retroussé. Je bandais ferme, certes, et j’avoue que les gémissements de la gamine avaient un écho voluptueux en moi.

Lorsque Colette se fut assez allumée à pétrir et rougir de la volée de ses claques cette chair juvénile, elle se renversa sur le divan où elle était assise, les jambes en équerre, tout grand écartées.

— Viens, ma fille, me faire minette, lui dit-elle.

— Comment cela ? demanda l’autre ingénument.

— Quoi ! tu ne sais pas ? Grimpe sur moi… non, pas dans ce sens : mets-toi à cheval sur mes épaules. Là, ton ventre sur ma figure, ta tête entre