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queue buta. Très délicatement, Gaby la prit entre deux doigts et l’aboucha à son anus.

— Poussez ! fit-elle, vous y voilà ! Encore un peu !… Ah ! ah ! encore ! là !… Je vous tiens tout entier ! Allez, mon cher, emplissez-moi bien le boyau, pendant que j’en fais autant du joli con de votre amie. C’est un échange !

Était-ce l’illusion de ce fard autour du petit trou ? Était-ce un effet de la vocation de Gaby ? De ma vie je n’eus pareil plaisir à braconner dans les terres de Sodome. Jamais je ne trouvai un anus qui répondît par des contractions plus savoureuses aux réflexes spasmodiques de ma verge. J’eusse donné dix cons pour ce cul là, tant il me fit jouir !

Dans l’action dont, avec ardeur, Gaby pilonnait ma garce de maîtresse que j’entendais glapir follement sous lui, son cul sanglé allait et venait, comme une souple glissière, et faisait tout l’office, avec cette même complaisance d’une femme qui chevauche, d’une bouche fellatrice, ou d’une main branleuse. Immobile sur mes genoux, mes mains aux hanches du bardache, mon regard rivé au balancement de sa croupe sodomiste sous le remous des dentelles, j’assistai, passif, à l’éclosion de ma jouissance. Mais, lorsque je la sentis affleurer dans les spasmes de mon gland, je partis en une charge violente. Je l’empoignai par le haut des cuisses, et lui soulevant l’arrière-train, je le besognai avec