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dant à plat ventre sur le corps de notre partenaire, en un écartement de ses cuisses dont elle lui écrasait la figure, je la baisai de tout mon long, par-dessous ses fesses. Puis, à l’approche de l’extase, par je ne sais quel goût de stupre où m’égaraient les jupes de Gaby, je ravis son pénis aux lèvres qui le suçaient. En quelques coups de poignet, j’en fis partir le foutre sur le visage de ma baiseuse à la seconde où je lui éjaculais le mien dans le con.

Mais ce n’était là, évidemment, que pour nous mettre en goût de jouir du corps de Gaby et nous partager la volupté de sa double apparence. La robe, les fanfreluches des dessous, ce corset, surtout, en forme de culotte fendue, nous en rehaussaient singulièrement le piquant. Je me promettais d’en user ainsi que d’une fille, et Colette comme d’un mâle. Car, le mâtin, avec sa cryptorchidie et les séduisants dehors d’un androgyne, semblait nanti d’un membre de bon aloi.

Nous avions à peine pris un moment de repos, qu’il donna lui-même le signal d’une nouvelle fouterie. Il en avait au conin de ma maîtresse autant qu’elle à son vit et moi à son cul, ce cul habilement grimé, qui, dans le losange de sa touche de pourpre, simulait l’entre-bâillement des lèvres d’une jolie cosse.

Il se mit d’abord à parcourir de baisers passionnés tout le corps de Colette, abandonnée sur une