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QUATRIÈME ACTE


Le printemps est venu ; sa lumière chaude réjouit la chambre où s’entretiennent Jean et son père.


LE PÈRE (rudement)

Il faut chasser ces souvenirs !

JEAN

Il faut chasser ces souvenirs ! Je me défends
Contre eux…

LE PÈRE

Contre eux… Mais non ! Tu te conduis comme un enfant !
Pourquoi ne veux-tu pas essayer tout au moins,
De trouver cet oubli dont ton cœur a besoin,
Dans l’effort où jadis ton talent s’est complu ?