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GERTRUDE, ne sachant que dire,

Oh, Maître !…

CORNEILLE

Oh, Maître !… Parle ! Eh bien ?… As-tu rêvé peut-être,
Un avenir plus sûr et plus brillant ?…

GERTRUDE, de plus en plus émue.

Un avenir plus sûr et plus brillant ?… Oh, Maître !…

CORNEILLE, un peu rude,

Douterais-tu de moi, lorsque je te dis tout ?…

GERTRUDE

Oh, non !…

CORNEILLE

Oh, non !… Crois-tu trouver, autre part, n’importe où,
Ce que je veux que mon affection te donne ?…

GERTRUDE, confuse,

Oh, non !…

CORNEILLE, faisant un pas vers elle.

Oh, non !… Ah ! je comprends que mon projet t’étonne !
Mais, songeant, si tu fus heureuse sous mon toit,
Que le même bonheur s’offre encor devant toi,
Pourrais-tu refuser la main que je te tends ?…

Pâle, incapable de dire une parole, Gertrude n’a pas fait un mouvement.
Alors, comme Corneille lui a pris la main et qu’elle la lui laisse,
il la serre dans les siennes.