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et lui témoignaient leur reconnaissance et leur attachement. Quand ce fut le tour de Blanche, elle s’avança d’un air timide : « Vous n’avez pas de caractère, lui dit-il tout bas ; déclarez donc, comme tantôt, que vous ne voulez ni diamans, ni mari. » — « J’accepte ces diamans, répondit-elle, puisque vous le désirez. » Elle sourit et ajouta : « Je ne refuse même pas les petites chouettes noires que vous vantiez ce matin. Je ne crains plus qu’elles me portent malheur. » — « Voulez-vous que je répète cela devant ce jeune homme ? » — « Non, non, » reprit-elle en rougissant ; et elle courut se réfugier près de sa grand’mère.

Les six semaines se passèrent dans une union si parfaite entre les deux familles, que madame de Nançai n’eut pas le temps de se fâcher une seule fois ; et lorsqu’elle conduisit Blanche à l’autel, cette jeune personne, entourée d’amis qui lui étaient si chers, regarda sa grand mère avec une tendre affection, et lui dit encore : « Maman, vous m’avez toujours rendue parfaitement heureuse ! »


FIN DU HUITIÈME VOLUME