Page:Souza - La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental, 1899.djvu/80

Cette page n’a pas encore été corrigée


Et dans vos bras Jésus qui bouge

Avec ses pieds et ses mains rouges,

Et puis encore les Anges blonds

Jouant de tous leurs violons… (i).

Ce sont pieuses gens qui laissent leurs paroles suivre la pente des litanies. Ce sont primitifs qui martèlent leurs dires en sentences, et la naïveté de leurs yeux marque les choses de cernures égales :

Et paix alors toute la vie :

Arbres, moulins, toits et prairies,

Et repos alors ceux qui peinent

Aux doux des draps, au chaud des laines,

Et Christ au froid que l’on oublie,

Et Madeleines repenties,

Et Ciel aussi de large en long

Aux quatre coins des horizons (2).