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I

Lorsque Gérard de Nerval signala avec un goût si charmant les ballades du Valois (i), on commençait à se douter alors en France de la poésie rustique, mais nul poète n’avait usé de ses trésors. Aux temps romantiques, on produisit bien quelques pastiches de chants orientaux, Mérimée fit la Guzla et Hugo quelques « guitares » ; mais c’était dans un but de couleur, de pittoresque, tout à fait étranger au sentiment intérieur de l’âme primitive. Dans ses Chansons

(i) Le Hêue et la Vie (œuvres complètes, t. V).