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Il est devenu un lieu commun, en constatant même le talent de certains jeunes poètes, de déplorer leurs subtilités et les arcanes où ils se complaisent. Ce reproche est naturel et ne peut étonner. II a été fait, à toutes les époques, à tous les artistes qui se sont efforcés, par des moyens nouveaux, de recréer les formes de la beauté. Notre époque, particulièrement, leur vaut les puériles attaques des physiologistes ou des « psychiatres » ; et l’on ne sait lesquels il faut plaindre le plus : des savants, qui aboutissent à tant d’enfantines conclusions, ou des artistes, victimes