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Du corsage aimé, pour d’autres délacé, des seins succulents aux succions des lèvres étrangères et des chevelures d’amantes aux mains étrangères, il tissa un cilice pour ses flancs.

Et ses flancs palpitèrent de l’ardeur de courir à la beauté plus belle duChéroub.

Les suprêmes exaltations, à travers les plus rares phénomènes hypnotiques, du mystique et du mage, s’épanouissent aux scènes culminantes, alors que, par la tension de la pensée et des nerfs, la chair semble se dissoudre dans le néant de la conscience.

Il est dommage que, dans le détail, la synthèse dégénère en trop facile manie. Que les. incisives des amoureuses marient leurs éclairs de nacre aux rayons des étoiles, c’est bien ; mais les écharpes de nos élégants drapent trop aisément d’arcs-en-ciel fastueux l’horizon des nuages. L’amplification du décor est parfois excessive, en disproportion telle avec le lieu et