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Heureux ceux qui meurent au printemps. »

Et dans la cantilène les Fleurs de Mai (p. 39i), on chante aussi :

« Voilà le mois de mai qui passe et les fleurs des

haies avec lui,

Heureuses les jeunes personnes qui meurent au

printemps 1 »

Presque toute la Lépreuse unit de cette sorte, avec un art très habile, et entrecroise les dessins des plus diverses complaintes, — mise en action, sur la même trame, des inspirations populaires de Cornouaille, de Léon, de Vannes et de Tréguier. Aussi, avouons-nous ne pas comprendre M. Bataille lorsqu’il écrit dans sa préface : « Nous n’avons pas voulu tenter d’ajouter possiblement une chanson populaire à tant d’autres… Ne pas abîmer, mais non refaire… Le but est ailleurs. Il est d’abord dans le transport au théâtre d’un tragique primordial. » Mais la tentative contestée ne serait-elle point la cônséquence