« Le cœur que tu m’avais donné, ô ma douce belle, à garder, je l’ai mêlé avec le mien ; quel est le tien ? quel est le mien ?»
Dans la Lépreuse on retrouve :
Eiwoanick
o Oui elle m’a donné la mort, je le sais…
Mais je ne suis pas, voyez-vous, bien sûr
que si elle touchait un jour, du bout des lèvres,
les bords du vase de ma tisane,
je ne sois à l’instant guéri !…
Mauia
C’est ainsi, pourtant, qu’elle l’a tué !
Ervoanik
Le cœur que tu m’avais donné, ma bien-aimée,
à garder, je ne l’ai perdu ni distrait.
Le cœur que tu m’avais donné, ma douce belle,
je l’ai mêlé avec le mien. Quel est tien ? quel est mien ? »
(La Lépreuse, acte III, se. iv, p. g5.)
La complainte du Lépreux se termine sur ces deux strophes :
« Je suis un pauvre jeune clerc ; je suis fils de Iann Kaour ; j’ai passé trois ans à l’école, niais maintenant je n’y retournerai plus.