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— Le rêve appelle et passe
Vers la diviuité.
Laisse, ne prends qu’un viatique
Et de tout cet amour qui double chaque pas
Ne prends que le désir, et va,
Dépêche-toi :
Le rêve appelle et passe,
Passe — et n’appelle qu’une fois.
Marche dans l’ombre, cours !
Esf.-il un abîme que tu craignes ?
0 hàte-toi… il est trop tard :
La belle Vie en son sommeil d’amour
Etend ses doux bras qui l’étreignent
— Trop tard ; le rêve appelle et passe,
Appelle en vain,
Passe et dédaigne…
M. Vielé-Griffin ravit aux chanteurs populaires cette sorte de caractère à peine saisissable de leur ton à la fois juste et lointain, comme réticent, et cette union parfaite avec la nature, toujours psychique (partant symbolique) que nous découvrent