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CHAPITRE III.


CE QU’ON APPREND EN REGARDANT PAR SA FENÊTRE.





3 mars. — Un poëte a dit que la vie était le rêve d’une ombre : il eût mieux fait de la comparer à une nuit de fièvre ! Quelles alternatives d’agitations et de sommeil ! que de malaises, de sursauts, de soifs renaissantes ! quel chaos d’images douloureuses ou confuses ! Toujours entre le repos et