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poésies de la bretagne.

de lauriers sanglans. Le vainqueur est là qui vous appelle, une main sur le sceptre, une autre sur l’Évangile. »


Le poème est terminé par un retour vers les souvenirs du pays et vers de douces espérances.


« Ô terre des Bas-Bretons, ô ma contrée chérie, ma contrée tant pleurée, sol précieux, si douloureusement abandonné ! je me sens tout frémissant d’avance à la pensée de te revoir. Et pourtant, ô ma Bretagne ! je mourrais content sans avoir vu ton ciel, si le passé renaissait en France.

» Bénie soit l’heure où une pareille nouvelle me sera apportée ! Alors, ô mon Dieu ! dispose de ma vie !… que je prenne mon vol vers ton paradis ! De ma douce Bretagne ou