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les derniers bretons.

» Et la voix répéta encore :

Hunc mundum miserum relinque.
Hunc mundum miserum relinque.

» Je me levai d’auprès de ma maîtresse, et je me mis à marcher, et bien des portes de maison avaient passé devant moi lorsque je vis les tours de Kernitrou ; — et à cette vue je m’arrêtai tout pensif !

» Dieu ! Dieu ! est-ce bien votre voix qui m’appelle, moi plein d’iniquités ?

» Si c’est votre voix je ferai votre volonté ; je laisserai tout de côté pour vous.

» Et la voix répéta encore :

Amice, sequere me,
Et habebis lumen vitæ.