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les derniers bretons.

uniquement pour qu’il y ait un dénouement à son roman. Un poète breton pouvait seul prendre pour sujet cette donnée triviale à force d’être vraie. Aussi, je l’ai déjà dit, ce n’est point un livre qu’il a fait : il a écrit simplement son âme ; mais les détails tendres et ingénieux, les mouvemens passionnés, les tristesses contagieuses, abondent dans cette œuvre sincère.

Le début des Aventures d’un jeune Bas-Breton est, comme de coutume, un appel aux auditeurs.


« Approchez, jeunes gens qui formez des affections ; écoutez comment ces affections commencent et puis tombent à jamais ; écoutez, car, moi, je suis un jeune homme qui avais noué un bel amour, un