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les derniers bretons.

» Douce enfant, si tu me rencontres ne me regarde pas, car je ne pourrai soutenir le regard d’un amour trompeur.

» Douce enfant, quand je serai seul, si tu me vois ne me parle pas, car tes paroles feraient trop de peine à mon cœur.

» Quand j’entends une tourterelle chanter sur la branche, je dis : — La tourterelle est joyeuse, sa compagne n’est pas loin.

» Douce enfant, quand je serai mort, tu viendras sur ma pierre, et tu diras : — C’est la pierre d’un jeune homme mort d’amour. »


Du reste, nous l’avons dit plus haut, nul autre genre ne convient autant que le sône au génie des Bretons, et il n’en est aucun