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les derniers bretons.

» Chaque matin, quand elle se lève, chaque soir, quand elle se couche, elle pense à son doux cloarec, à son doux cloarec qui fait ses études pour être prêtre ; mais il ne le sera jamais.

» Le jeune homme vint tout languissant trouver l’enfant ; il vint trouver sa maîtresse jolie, pâle et blessé au cœur, pour lui demander si elle avait changé de pensée et oublié ses promesses.

» — Ma plus aimée, mon père et ma mère m’ont accordé ce que je leur demandais ; si vous le voulez nous serons unis ; donnez un terme, et qu’il ne soit pas trop éloigné, ô ma maîtresse, un terme selon votre cœur et votre désir.

» — Le terme que je mets, ô mon doux