Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 2), 1836.djvu/315

Cette page a été validée par deux contributeurs.
313
poésies de la bretagne.

— La France ! école du courage et temple de la science.

» Des seigneuries de plaisance ornées de forêts, des castels, des corps-de-garde remplis d’armes, des îles fertiles entourées par Neptune, mille baies, où viennent aborder les vaisseaux.

» Arrière, beautés de Crec’h’Noa ! vous n’avez plus le pouvoir de rendre mon cœur joyeux. C’est dans la petite ville de Pempol qu’est ma joie ; c’est à Pempol qu’est ma maîtresse, chef-d’œuvre au-dessus de la nature.

» Jamais l’Asie, avec toutes ses pompes, n’a vu de merveille aussi belle, aussi éblouissante. Jamais l’Amérique, avec toute sa fertilité, n’a produit une rareté pareille.