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les derniers bretons.
taient aussi au haut des arbres, et leurs chants semblaient me dire : — À quoi te sert, cloarec, de te mettre tristesse au cœur ?
» Pourquoi te tourmenter de ton sort ? n’as-tu pas tout en abondance ? tu vis dans la maison où tu es né, tu as près de toi ton père et ta mère ; Dieu t’a donné la nourriture et le vêtement.
» Tandis que nous qui chantons de tout notre cœur, nous n’avons rien dans ce monde. Cesse donc, jeune cloarec, et laisse à la joie le cœur d’un jeune homme. »
Certes, c’est là de la poésie et de la plus belle, de la plus pure, de la plus littéraire. Mais les inspirations élégiaques des poètes trégorrois n’ont pas toujours cette simplicité