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les derniers bretons.

rands et des marchands qui forment votre illustre famille ?

» Il n’est plus de vendeuse de balais, de fille de valet d’écurie, de marchande de gruau, qui ne porte la soie et les crépons ! Poursuivez par vos rires et vos huées cette burlesque comédie. »

le petit pauvre.

« Je suis un pauvre petit qui a été mis au monde dans la misère ; je n’ai ni or ni argent, et la pauvreté m’a rendu chétif, la pauvreté m’a rendu mal habillé, faute d’argent pour acheter.

» Pour acheter des rubans et garnir ma jaquette, des rubans pour mes petits souliers et pour rendre beau mon petit cha-