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les derniers bretons.

Bordeaux, et que là on chante le service pour le repos de mon âme chez les aubergistes du pays ! »


Je ne sais si mon avis sera partagé, mais je préfère ce chant bachique à celui tant cité de Maitre Adam. Cela me semble plus original, plus vrai, plus loyalement ivrogne. — J’aurais voulu fourrer ma tête dans une barrique pleine, pour y nicher mon âme comme dans un paradis ! C’est de la forte et sincère poésie ! Quelle image pour un Breton que son âme nageant pour l’éternité dans des flots de vin de Bordeaux !

La chanson suivante fut composée par un prêtre de Saint-Pol-de-Léon en 1780. — Les Parvenus y répondirent par 93.