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les derniers bretons.

» — J’ai commis un grand tort, car j’ai tué des gentilshommes de Lamballe.

» J’ai tué dix-huit gentilshommes de Lamballe, et certes je mérite d’être pendu.

» Chacun d’eux avait un sabre nu ; dans ma main il n’y avait qu’un pen-bas.

» Mais la reine ne voulait pas que le cloarec fût puni.

» — Mon petit page, cours à ma chambre et apporte-moi vite mon écritoire.

» Que j’écrive en rouge et en bleu, qu’il marche librement dans toute la France avec son pen-bas à la main.