Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 2), 1836.djvu/282

Cette page a été validée par deux contributeurs.
280
les derniers bretons.

soler, excepté le cloarec ; mais celui-là la consolait.

» Celui-là lui disait sans cesse : — Taisez vous, jeune fille, ne pleurez pas.

» Taisez-vous, jeune fille, ne pleurez pas, d’ici que vous ne voyiez mon sang courir à terre.

» Eh ! quand vous verrez tomber la dernière goutte, alors seulement songez à mourir.

» Le cloarec de Laoudour disait en arrivant à Keryaudet :

» — Vieux Derrien, voici votre fille ; si