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poésies de la bretagne.

tière demanda si l’on ne trouverait pas un messager pour porter une lettre à sa mère.

» Un jeune page répondit à l’héritière, quand il l’entendit : — Écrivez, si vous le voulez, il se trouvera des messagers.

» Alors elle écrivit une lettre et la remit au page, le priant de la porter sans s’arrêter à sa mère de Kéroulas.

» Lorsque la lettre arriva, la mère s’écria : – Faites seller mon cheval à l’instant, car je pars aujourd’hui pour Châteaugal.

» La dame de Kéroulas dit en arrivant à Châteaugal : — Qu’y a-t-il donc dans cette maison, que les portes sont tendues si tristement ?