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les derniers bretons.

ceux qui se perchent sur le toit de Kéroulas, pour entendre ce qui se trame entre sa mère et la mienne !

» Ce que je vois me fait trembler ! Ce n’est pas sans projet qu’ils sont venus de Cornouaille, quand il y a dans la maison une héritière à marier !

» Avec sa fortune et son nom, ce marquis-là ne me plaît pas ; mais j’aime Kerthomas depuis long-temps, je l’aime et l’aimerai jusqu’à mourir !

» Et Kerthomas aussi était inquiet, en voyant ceux qui étaient arrivés à Kéroulas ; car il aimait l’héritière, et on l’entendait souvent dire :

» — Je voudrais être petite sarcelle, na-