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poésies de la bretagne.

vre Guilchen, perdu sans retour ; et ils le frappaient encore jusqu’à mourir !

» Sa femme Maharite s’approcha d’eux ; par les plus poignantes prières, elle leur demanda le temps de revenir à Jésus, son Rédempteur, avant de s’en aller de la vie.

» — Oh ! laissez-moi me convertir du plus profond de mon cœur ; laissez-moi me convertir à Jésus, mon conducteur ; à la Vierge Marie, reine des anges ! Que j’entre dans la joie, ô mon Dieu ! avant la fin de ma pauvre existence !

» Un des assassins dit à celui qui frappait : — Ne regarde pas à de pareilles raisons, ou tu manqueras ton coup ; ceux qui passeront nous prendront, et nous aurons la mort.