Cette page a été validée par deux contributeurs.
214
les derniers bretons.
» Là, courbés à genoux, flammes en haut, flammes en bas, ils crient vers vous : des prières ! des prières !
» Autrefois, quand j’étais dans le monde, j’avais des parens, des amis ; aujourd’hui mort, parens, amis, je n’ai plus rien.
» Quand vous irez au marché, portez une bonne mesure ; mort, vous trouverez ici la mesure de Dieu.
» Allons, sautez de votre lit ; sautez pieds nus sur la terre, à moins que vous ne soyez malades ou déjà surpris par la mort. »
On comprend ce que doit avoir de saisissant ce guerz lamentable retentissant au loin dans les ténèbres, alors que les vents d’automne bruissent le long des coulées,