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les derniers bretons.

plus un enfant, non pas celui des villes, étiolé sous les châssis du collége, mais le pâtre grandi en plein air, conduisant ses moutons le long des bruyères roses, faisant le signe de la croix quand la première étoile monte au ciel, et revenant tous les jours vers son pauvre toit de chaume, par le même sentier de noisetiers, en chantant le même cantique !