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poésies de la bretagne.

pourtant vous vivrez ! ils rôtiront votre chair sur les brasiers ; vous sentirez votre chair devenir en charbon, et pourtant vous vivrez !…

Et là il y aura encore d’autres douleurs ; vous entendrez des reproches, des malédictions et des blasphèmes !

Le père dira à son fils : — Sois maudit, fils de ma chair, car c’est pour toi que j’ai voulu amasser des biens par la rapine !

Et le fils répondra : — Maudit, maudit sois-tu, mon père, car c’est toi qui m’as donné mon orgueil et qui m’as conduit ici !

Et la fille dira à sa mère : — Mille malheurs à vous, ma mère, mille malheurs à