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les derniers bretons.
des moindres villages leur temps et leurs marteaux. Il en était même qui se vouaient uniquement à la construction des chapelles dédiées à la Vierge Marie, et qui refusaient tout autre travail. Quelques uns, adonnés à la sculpture du Kersanton, s’imposaient comme une obligation religieuse la confection, par jour, d’un certain nombre de feuilles de chêne, de trèfle ou d’arabesques ; ils appelaient cette pratique pieuse le chapelet du picoteur[1].
La poésie ne put rester étrangère à cet élan. Mise à la porte des châteaux comme une vieille connaissance dont on rougissait et que l’on ne voulait plus voir, elle vint frapper aux chaumières, où elle fut reçue avec joie. Mais au milieu de sa nouvelle
- ↑ Tailleur de pierre.