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introduction.

tinuai donc par curiosité, par saisissement, par admiration. Je devinai que j’étais tombé sur un filon d’or, et qu’il y avait là d’immenses richesses à exploiter. Je mis alors plus d’ordre dans mes recherches, plus de philosophie dans mes déductions. Entièrement remis du premier engouement qui m’avait porté à ces études, je résolus de ne marcher qu’avec une consciencieuse réserve. Je soumis les perceptions soudaines que j’avais reçues à l’aspect de la Bretagne à une analyse rigoureuse ; je continuai ce travail pendant six années, je ne négligeai rien pour qu’il fût complet. J’allai me mêler aux populations des campagnes ; j’écoutai