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xxxiv
introduction.

nouvelles, nonchalamment essayées pour faire jouer des pièces et placer des manuscrits, restèrent sans succès et achevèrent de m’abattre. Enfin je tombai malade.

Alors mon âme fatiguée se reprit à de vieux souvenirs. Je commençai à regretter sérieusement ma brumeuse et verte Bretagne, et le mal du pays, dont le germe avait peut-être toujours été au fond de mes découragemens, me saisit avec énergie. Mon séjour à Paris, lié au souvenir de tant de désappointemens, me devint insupportable. Enfin un jour, plus triste qu’à l’ordinaire, et pris d’une sorte de crise maladive, je courus rue du Bouloy,