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les derniers bretons.

» Elle donne la lumière à ceux qui en sont privés ; elle donne à entendre aux sourds, et la course libre à ceux qui sont boiteux ; par elle guérissent les languissans et parlent les muets. À tout affligé elle accorde soulagement.

» Approchez, assistans de toutes les conditions ; voici l’instant de l’année où s’ouvre le pardon. Au premier dimanche du mois de juin, ou jamais, sont les indulgences pour les pécheurs.

» Celui qui se confessera et qui communiera pendant cette solennité, gagnera cinq cents jours d’indulgence, du bonheur pour bien plus long-temps, et le plaisir de jouir de la vie après sa pénitence !

» Habitans de Guingamp, et vous tous