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introduction.

sublime Porte, aux saines doctrines du gouvernement absolu, et je demeurai comme Tantale, avec ma joie sur les lèvres sans pouvoir la boire. Toutes mes démarches près des hommes à ciseaux furent sans succès. Je n’eus plus d’espoir que dans un changement de ministère ou une révolution.

Dès lors je ne rêvai que bouleversemens politiques. De la meilleure foi du monde, je me demandais comment la France pouvait supporter un gouvernement pareil ; je me serais fait conspirateur pour peu qu’on eût pu me donner l’adresse d’une conspiration. Enfin le ministère Martignac vint apaiser mon indignation patriotique.