Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 1), 1836.djvu/306

Cette page a été validée par deux contributeurs.
254
les derniers bretons.

— Ouvre-moi, dit Moustache, pour aller chercher mon bonnet que j’ai jeté là-bas dans un mouvement de colère.

— Un homme sage ne se sépare jamais de son bonnet, répondit saint Pierre ; tu n’entreras pas.

— Alors, dit Moustache, il restera dans le paradis pour me garder une place jusqu’au jour de la résurrection ; et après le jugement tu seras obligé de me recevoir parmi les bienheureux.

Saint Pierre fut frappé de ce qu’il disait, et il ouvrit la porte.

— Viens donc le chercher, et repars tout de suite, dit-il.