Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 1), 1836.djvu/30

Cette page a été validée par deux contributeurs.
xxiv
introduction.

pédiée à trois théâtres, sans recevoir de réponses. Enfin je résolus de hasarder une démarche décisive ; j’écrivis à un compatriote que de grands succès à la scène devaient rendre tout-puissant au Théâtre-Français : c’était Alexandre Duval. Je lui fis une peinture vive et sincère de ma position, en lui demandant un entretien. Deux jours après, je reçus un billet de lui qui m’indiquait une heure pour l’aller voir. Je courus rue du Bac, passage Sainte-Marie. Il m’attendait et me reçut bien, mais avec calme, en vrai Breton qui veut connaître et juger. Je lui laissai mon manuscrit. Quelques jours après, je retournai le