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introduction.

crire la Bretagne, je ne connaissais aucun des ouvrages auxquels elle a servi de prétexte (je n’ose dire de sujet), plusieurs d’entre eux n’avaient même point encore paru. Ce ne fut donc pas l’envie de rectifier leurs inexactitudes qui me fit prendre la plume ; ma détermination eut une tout autre cause. Ce fut une impulsion, un amour, une sorte de superstition sentimentale, qui me poussèrent à l’œuvre. Voici du reste l’histoire de mon livre ; je la raconte sans scrupule, quoique ce soit un fait personnel ; je suis dans mon droit, car ceci est une préface, et une préface n’est autre chose qu’un cadre où