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introduction.

doute qu’il suffisait pour s’approprier le tout d’ajouter quelques erreurs de son cru, qu’il a apposées sur la prose de Cambry, comme l’empreinte de son cachet parisien.

Voilà sur quels documens la Bretagne a été jugée jusqu’à présent ; c’est sur eux qu’elle a été étudiée et décrite. On peut dès lors juger de l’exactitude et de la bonne foi qui ont présidé à tant d’œuvres dans lesquelles notre pays a été crucifié depuis quinze ans. Comprenez maintenant s’il reste quelque chose à dire sur un tel sujet, et s’il est permis de publier un livre qui porte le titre de celui-ci[1].

  1. Il existe pourtant des ouvrages vrais et con-