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la bretagne et les bretons.

» Hélas ! je l’ai donné pour rien, hélas ! je l’ai placé dans un lieu où il n’y a plus ni joie ni plaisirs… — Adieu, mes compagnes, adieu pour jamais !

» Peines et fatigues m’attendent : trois berceaux au coin du feu ; fille et garçon dans chacun d’eux !… — Adieu, mes compagnes, adieu pour jamais !

» Trois autres au milieu de la maison… Fille et garçon y sont ensemble !… — Adieu, mes compagnes, adieu pour jamais !

» Allez, courez aux fêtes et aux pardons, Jeunes filles ; mais, moi, je ne le puis plus… — Adieu, mes compagnes, adieu pour jamais !

» Moi, vous voyez, il faut que je reste