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la bretagne et les bretons.

le père et la mère.

» Oui ! oui ! oui !

La jeune fille se jette dans les bras de ses parens qui la couvrent de larmes et de caresses.
le demandeur.

» Assez, maintenant, Vous avez obéi aux commandemens de Dieu. Jeune fille, embrasse tes parens, et relève-toi forte, car tu appartiens désormais à un homme !

» Et avant d’achever, je demanderai aux chefs de famille ici présens un congé pour les frères et les sœurs des mariés, afin qu’ils puissent danser aussi à la noce. Je prie les parrains et les marraines qui se sont engagés sur les fonts de baptême pour ces deux jeunes gens, d’approuver