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les derniers bretons.

le demandeur.

» Voilà ce qu’était il y a huit ans celle que je désire. Un jour cette belle enfant fera le bonheur d’un mari, mais elle doit rester encore long-temps sur l’espalier ; l’autre n’attend qu’une corbeille pour être transportée sur la table du festin nuptial.

le répondeur.

» C’est assez ; vous méritez d’obtenir ce que vous demandez !

(Il va prendre la fiancée dans la maison.)

» Voici la jeune fille que vous avez choisie. — Vos mains, enfans ! — Homme, tu as maintenant une femme à défendre et à rendre heureuse ! Fais qu’on ne la voie jamais pleurer à la porte de ta maison