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introduction.

pétition dans laquelle on signalait la barbarie de la Bretagne, où l’on parlait un patois inintelligible (pour ceux qui ne le comprenaient pas), et par laquelle on suppliait le gouvernement de répandre dans cette malheureuse contrée la langue de Voltaire et de Rousseau, cette langue si éloquente et si gracieuse dans la bouche d’un paysan champenois ou d’un gamin de Paris.

Puis, au milieu de toutes ces relations contradictoires, fruits d’une observation de huit jours faite en chaise de poste, dans un pays inconnu dont on ne comprenait pas