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introduction.

sût pas un mot de bas-breton, que cette identité était une plaisanterie. Les villes étaient, comme tout le reste, ce qu’il y avait de plus vulgaire au monde. — Des marqueteries de moellons, avec de mauvais pavés et des réverbères éteints. Rien de grandiose sur les grèves de la vieille Armorique, dans ses ports si vantés. Brest lui-même, ce premier arsenal maritime du monde, n’était qu’un entonnoir où l’on étouffait.

Et, tandis que notre originalité locale était ainsi mise en question par certains voyageurs, d’autres