il lisait, tricotait et traînait après lui un appareil économique dans lequel cuisait son dîner.
En quittant la promenade, les deux époux se trouvèrent dans un nouveau quartier.
Là, tout avait changé d’aspect. On ne voyait qu’hommes barbus et que femmes échevelées, portant tous les costumes connus, depuis la feuille de figuier de nos premiers pères jusqu’à la robe de chambre du dix-neuvième siècle. M. Prétorien leur apprit que c’était le quartier des artistes.
Leur première et constante préoccupation était celle de ne pas s’habiller comme le bourgeois, de n’avoir pas les mêmes meubles que le bourgeois, de ne pas ressembler au bourgeois ! En conséquence, ils étaient vêtus de toges, de cuirasses, ou de hauts-de-chausses de tricot ; ils marchaient