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qu’à l’évidence que le vêtement variait selon les circonstances et l’occasion. Pour ne citer qu’un exemple, la peinture nous montre Louis XIV en pied, avec la culotte de velours, l’habit de brocart, les bas de soie et les souliers à grands talons, tandis que sa statue équestre nous le représente sans autre vêtement que sa perruque, d’où l’on doit nécessairement conclure que les rois de France ne gardaient que cette dernière lorsqu’ils montaient à cheval.

Louis XIV à cheval, selon l’an trois mille

« Quant à la science et aux arts mécaniques, si l’on en juge par les monuments échappés à la destruction, les Français du dix-neuvième siècle en étaient, tout au plus, aux connaissances des anciens. Nous voyons, en effet, que pour avoir réussi à relever un obélisque dressé par les Égyptiens deux mille ans auparavant, un de leurs archi-