démicien en profita pour lui offrir les consolations habituelles. Après lui avoir refait l’ode de Malherbe à Duperrier, avec plusieurs citations en langues mortes (ce qui a toujours une grande autorité, près de ceux qui ne connaissent que les vivantes), il lit un relevé statistique de tous les maux auxquels les quatre défunts avaient échappé en trépassant, et arriva à la conclusion, que le seul à plaindre était leur héritier survivant.
M. le Doux parut un peu consolé, par cette démonstration de son malheur, et remercia M. Atout. Quels que fussent d’ailleurs ses chagrins, il espérait les adoucir par le noble exercice de la bienfaisance. Le genre humain lui tiendrait lieu de famille, il voulait s’adonner désormais, tout entier, à la propagation de la société Aide-toi ! le ciel ne t’aidera pas.
Il rappela à cette occasion, à l’académicien, qu’il avait promis de souscrire à l’œuvre, et le pria d’assister le lendemain à l’exhibition des pupilles de la société.
§ IX.
Tous deux étaient arrivés, en causant ainsi, à la porte d’un jardin public, où les promeneurs se portaient en foule. Ils y entrèrent avec Maurice, afin de leur en faire admirer les plantations.