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Marthe et Maurice rêvant à l’avenir du genre humain.

§ I. — PROLOGUE.


Les voyez-vous, accoudés à leur fenêtre de mansarde, au milieu des giroflées en fleurs et du gazouillement des oiseaux nichés sous les tuiles ? La main de Marthe est posée sur l’épaule de Maurice, et tous deux regardent au-dessous d’eux, vers l’abîme sombre. Dans l’abîme apparaît d’abord l’azur étoilé du ciel, puis, plus bas,