sants, vous trouviez une direction indiquée, vous n’aviez qu’à partir, qu’à poursuivre, et vous étiez sûr d’arriver au but… à moins qu’on ne vous eût indiqué un mauvais chemin.
Du bureau des triages, Marthe et Maurice passèrent aux écoles.
M. Atout, qui joignait à ses autres titres celui d’inspecteur général des études, leur fit tout voir dans le plus grand détail.
La base de l’instruction donnée au collège de Sans-Pair était le tibétain, langue d’autant plus intéressante à connaître, que l’on avait cessé de la parler depuis environ mille ans. Les élèves lui consacraient quatre jours sur cinq. Le reste du temps était employé à examiner les hiéroglyphes des anciennes pyramides d’Égypte, dont il ne restait plus qu’une gravure apocryphe, et à approfondir la différence existant entre l’absolu complet et l’absolu universel !
Ces enseignements avaient pour but de préparer l’élève à la vie pratique, et de lui servir de point de départ pour devenir ingénieur, médecin ou commerçant.
M. Atout, qui voulait faire apprécier à son hôte l’étendue des connaissances acquises par les écoliers de l’établissement, lui remit le programme de l’examen que tous devaient subir avant de le quitter.
Pour le tibétain :
1o Les trente livres de l’Histoire de la Tortue verte de Rapput, par Shah-Rah-Pah-Shab ;